Elle doit inclure un médecin extérieur à l’équipe, comme consultant et sans lien hiérarchique avec le médecin traitant. Dans le cas où le patient n’est plus en état d’exprimer sa volonté, il vous reviendra d’expliquer aux proches l’objectif de la sédation et de leur décrire l’évolution probable de l’état du patient. ", Soins palliatifs – L’essentiel en 4 pages, Aide à la décision d'orientation des patients en HAD. Le médecin est alors tenu de mettre en oeuvre une sédation profonde et continue jusqu’au décès pour s’assurer que le patient ne risque pas de souffrir de cet arrêt des traitements. Le contenu de cet article a été élaboré à partir des recommandations "Antalgie des douleurs rebelles et pratiques sédatives chez l'adulte : prise en charge médicamenteuse en situations palliatives jusqu’en fin de vie", mises en ligne le 10/2/2020, et du guide parcours de soins "Comment mettre en œuvre une sédation profonde et continue maintenue jusqu’au décès ? Elle introduit la notion de droit à une sédation profonde et continue, en fin de vie, dans certains cas de douleurs réfractaires ou de soins déraisonnables. Un cadre légal respecté. La loi Claeys-Léonetti modifie de manière importante les dispositions concernant la fin de vie. Pour les patients en fin de vie, la sédation profonde et continue maintenue jusqu’au décès (SPCMD) est une avancée permise par la loi Claeys-Leonetti du 2 février 2016. Merci de renseigner votre adresse email afin de récupérer vos abonnements aux newsletters. • Fiche outil 2 – Pratiques sédatives chez l’adulte : en pratique pour le médecin généraliste. La sédation profonde et continue jusqu’au décès est la mesure phare de la loi Claeys-Leonetti de 2016. Partager les informations sur le patient (sa personne, son contexte de vie, sa maladie et les traitements réalisés ou proposés, ses volontés) ; Échanger les points de vue afin de faire une appréciation globale de la situation et une appréciation médicale de l’état du patient en référence aux recommandations de bonnes pratiques ; Répondre aux questions suivantes pour vérifier que l’une ou l’autre des conditions prévues par la loi sont remplies : la souffrance du patient est-elle réfractaire et son pronostic est-il engagé à court terme ? La sédation peut être utilisée dans plusieurs circonstances : 1. en urgence, par exemple après un traumatismeimportant et douloureux ; 2. en prévention, par exemple avant une chirurgie ou un examen endoscopique ; 3. en réanimation, pour les soins pénibles ; 4. en soins palliatifs(qui soulagent sans pouvoir guérir) des sujets souffrant d'une maladie grave et incurable et des personnes en fin de vie ; 5. en traitement symptomatique, quand les symptômes de la maladie peuvent mettre en danger la vie du pati… Using a clinical case, we reflect on the issues and difficulties encountered in dealing with this situation where many different protagonists are involved. La loi du 2 février 2016 a créé de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie. They have particular repercussions in nursing homes, where a large proportion of individuals are losing their autonomy and often unable to state their wishes. « Le recours à une sédation profonde et continue, ainsi définie, doit, en l'absence de volonté contraire exprimée par le patient dans ses directives anticipées, être décidé dans le cadre de la procédure collégiale prévue à l'article R. 4127-37-2. Elle réaffirme le droit des patients et le devoir des médecins concernant le soulagement de la souffrance en fin de vie. patient, et selon la procédure collégiale, ils sont suspendus ou ne sont pas entrepris. ScienceDirect ® is a registered trademark of Elsevier B.V. ScienceDirect ® is a registered trademark of Elsevier B.V. La sédation profonde et continue en Ehpad : difficultés et questionnements cliniques, Deep, continuous sedation in nursing home: Difficulties and clinical questions. 12 L’esprit de la loi est de permettre, par la sédation profonde et continue, ... 15 À noter qu’un médecin qui ne voudrait pas participer à la validation d’une sédation pourrait se retirer de la procédure collégiale en se retranchant derrière l’article 47 du code de déontologie médicale qui fait référence à ces cas. et un médecin extérieur* qui doit être appelé en qualité de consultant. Ayant respecté la procédure collégiale, c’est au seul médecin référent du patient qu’il appartient de prendre les décisions médicales. En leur absence, vous vous entretenez avec la personne de confiance ou, à défaut, avec la famille ou l’un des proches : l’objectif est de connaître les volontés du patient lorsqu’il était encore capable de les exprimer, notamment sa volonté ou son refus d’une sédation profonde et continue. Copyright © 2021 Elsevier B.V. or its licensors or contributors. Lorsqu’est envisagée une sédation profonde et continue jusqu’au décès associée à une Vérifier que la demande est libre et éclairée et selon les cas, apprécier les capacités de discernement du patient. Quand le sujet de la sédation est abordé avec votre patient, il convient aussi de se renseigner sur l’endroit où il souhaite que celle-ci soit réalisée, ce peut être au domicile, à l’hôpital, dans un Ehpad. Médecins exerçant une spécialité «à risques», Coordination des soins, coopération entre professionnels, Rechercher une recommandation, un médicament, un guide. Cette demande est examinée dans le cadre d’une procédure collégiale avec le médecin qui suit le patient, les membres présents de l’équipe soignante et au moins un médecin extérieur. These aim to give precedence to the decisions and choices of the patients by making their advance directives a legally recognised right (“droit opposable”) and allowing them to opt for deep, continuous sedation maintained until the end of life. La procédure de sédation profonde et continue maintenue jusqu’au décès (SPCMD) peut être mise en œuvre après une procédure collégiale, en respectant les volontés du patient. Les soignants se réunissent pour évaluer si la situation remplit les conditions fixées par la loi. La sédation profonde et continue associée à une analgésie prévue au présent article est mise en œuvre selon la procédure collégiale définie par voie réglementaire qui permet à l’équipe soignante de vérifier préalablement que les conditions d’application prévues aux alinéas précédents sont remplies. Elles ont une répercussion particulière dans les Ehpad, où sont accueillis une grande proportion de sujets en perte d’autonomie et souvent dans l’incapacité d’énoncer leurs volontés. Le désarroi des proches du patient sous sédation peut être intense : ils pourront faire part de leurs ressentis physiques, leurs craintes, leurs sentiments de culpabilité, leur colère… Une écoute bienveillante peut alléger leur souffrance. Procédure collégiale « La sédation profonde et continue […] est mise en œuvre selon la procédure collégiale définie par voie réglementaire qui permet à l’équipe soignante de vérifier préalablement que les conditions d’application prévues aux alinéas précédents sont remplies. Elles ont pour objectif de mettre en avant les décisions et les choix des patients en rendant opposables leurs directives anticipées et en leur permettant d’opter pour une sédation profonde et continue maintenue jusqu’à la fin de la vie. Développer la qualité dans le champ sanitaire, social et médico-social, eNrFmF1v2jAUhu/5FVHu8zUoZVOg2li7IbUqa4s27QaZ5AScuXbqD6D79XMI7dIqWVe3Vu8gDq+PfV4/5+D4aHtNnDVwgRkdupEfug7QhKWYLofu7OrEG7hHo06cozWqvzbww3k0iFwnIUiIoVuO+wtAVPg/zk4/g1YA7o46TswWOSTywXtKYuJ/RWJ1horyHSdeM5w61yBXLB26hZK7p04sJNdxjDaM/xIFSiAO9k/qo/m8V38eB6XYf6gqAfwU0WWjaMaNNBPFOVA5RhKWjN82ShfzbhT2+r2+0QxYXIBgiicwRXI15WyNU0ib14CIAKNJsk16CXxNQJaTNIoHeXItjMRRjrYXcDNpDvqjHh3LrfRCL+pHgzAMDw/CbnRgNBWvbVWzd/QigjIhB1G/2w0yHghIkdQm9wrOMkZT8HIlbpSHlJdCAsJTFMpPuDwJXsIIgSVGBAyTOWVcImIpjViMH/rR0jwcbp60S4pFQdCtn4vCdKsQR3oYuKaGvYWUK7jimmNE79kjfaoICZ4Z9WxPGUsRlxAbM0VlC2xml6YbMWZUwrY9o2Z8lNu9FzGI15P9zWhzbZiqBcGJKQM1pRQIObuYtCPwTenxCQmYcXv4+I5pyjbNiZJcGVOp7gJLwRc7sDaLJvN3g8PeoN81PnI/teFaCtix4qyAQNMKi5dAaEIz9lL8aA83S905+O3Mu+u+WPLo57X+a26ILu3au3bR2rmwd+aqgUbRL8dXpn76poDfXu6+NkrjdHjvBDOu2ygW2r2tgT//LFRA+GdnXoGhe/g+NLM0b+bNSspCfAiCzWbjr5DwBNKb5esD9+b1o1bj7f2TsNJIVI1VhWFLoS+q4vq8lJqe0KdajZe2z/vf79v01y7os3uYW0Pu5Pj1Kf63d7YW9vQBdexNs+tzd+iw1U+pRetthnnd0HmlJ1wD4jzLcMv9Tqsv46C6Wxp14qC8Vxp1/gCNFDKn, Publications du secteur social, médico-social, Comprendre un événement indésirable grave, Comprendre l'évaluation des actes professionnels, Sédation profonde jusqu'au décès : une décision collégiale, Soins palliatifs – À amorcer tôt et à gérer en collégialité, Soins palliatifs – Sortie de l’hôpital & maintien des patients à domicile, Directives anticipées – Guider les patients pour les rédiger, Pour tous, comment rédiger vos directives anticipées, Mise en place d’une SPCMD chez un patient conscient ou inconscient, Parler de la sédation avec le patient et ses proches, Les 3 étapes de la SPCMD : mise en place, initiation, entretien et surveillance, Antalgie des douleurs rebelles et pratiques sédatives chez l’adulte : prise en charge médicamenteuse en situations palliatives jusqu’en fin de vie, Antalgie des douleurs rebelles et pratiques sédatives chez l'adulte : prise en charge médicamenteuse en situations palliatives jusqu’en fin de vie. DEVOIR . Une sédation profonde et continue maintenue jusqu'au décès sera discutée en procédure collégiale en cas de souffrance réfractaire. 4 - La sédation profonde et continue jusqu'au décès. Depuis la loi du 2 février 2016, tout patient majeur ou mineur (ayant la maturité et les capacités de discernement et avec consentement des titulaires de l'autorité parentale) atteint d'une maladie grave et incurable a le droit de demander une sédation profonde et continue maintenue jusqu’au décès (SPCMD) pour éviter la souffrance et ne pas subir une obstination déraisonnable. Un droit opposable du patient à la sédation en cas de limitation de soins (p 2) Il recommande, en effet, « le respect du droit de la personne en fin de vie à une sédation profonde, jusqu'au décès si elle en fait la demande lorsque les traitements, voire l'alimentation et l’hydratation ont été interrompus à sa demande. La décision de mise en oeuvre d’une sédation profonde et continue jusqu’au décès revient au médecin référent à l’issue d’une procédure collégiale réunissant le médecin référent, un médecin tiers sans lien hiérarchique et l’équipe soignante. Quelle sédation ? ou l'arrêt du traitement demandé par le patient engage-t-il son pronostic à court terme et est-il susceptible d'entraîner une souffrance insupportable ? : Enquête du centre national des soins palliatifs et de la fin de vie sur la sédation profonde et continue jusqu’au décès (SPCJD) à 3 ans de la loi Claeys-Leonetti. Le ministère de la Santé a annoncé par un communiqué de presse du 10 février 2020 une modification de l’AMM du midazolam injectable dans les 4 mois pour permettre sa dispensation en ville.– En cas d’administration intraveineuse impossible, la voie sous-cutanée peut être envisagée.– Il est administré soit avec une dose de charge réalisée par titration suivie d’une dose d’entretien, soit avec une perfusion continue d’emblée à augmenter progressivement : les modalités d’administration sont détaillées dans la recommandation Antalgie des douleurs rebelles et pratiques sédatives chez l'adulte : prise en charge médicamenteuse en situations palliatives jusqu’en fin de vie.– La possibilité d'un réveil, notamment lors des soins, est anticipée par l’injection ponctuelle d'une dose complémentaire d'antalgique et de sédatif.En cas de difficulté d’approvisionnement du midazolam, le diazépam et le clonazépam peuvent être utilisés en recours temporaire.En 2e intentionEn cas d’efficacité insuffisante du midazolam et hors situation particulière, les neuroleptiques sont les médicaments de choix de deuxième intention, notamment :– la chlorpromazine en cas de sédation intraveineuse ;– la lévomépromazine, plus sédative, en cas de sédation sous-cutanée.En fonction du médicament sédatif de 2e intention, le midazolam sera poursuivi ou progressivement arrêté.En cas d’efficacité insuffisante des médicaments de deuxième intention, un transfert vers un service d’hospitalisation est recommandé. Le rôle de l’infirmière dans cette procédure de dernier recours pour soulager les patients en fin de vie, est à la fois technique mais surtout relationnel. Lorsqu’il n’y a pas d’autre solution pour apaiser la souffrance du patient en fin de vie, celui-ci est en droit de demander le recours à une SPCMD afin d'éviter toute souffrance et de ne pas subir d'ob… Mais… Cadre légal qui norme la pratique et évince la réversibilité. vie, à l’issue d’une procédure collégiale, telle que définie au III de l’article R. 4127-37-2, dont l’objet est de vérifier que les conditions prévues par la loi sont remplies. Dissensus possible sur « Enfin, le décret n o 2016-1066 du 3 août 2016 met en œuvre la procédure de sédation profonde et continue jusqu'au décès sur un plan réglementaire. The Claeys-Leonetti law significantly modifies the end-of-life dispositions. Le patient peut donner des détails sur les circonstances de la sédation : à quel moment, en présence ou non des proches, après la venue d’un représentant du culte... Enfin, il est essentiel de rassurer le patient sur le soutien qui sera proposé à ses proches au cours de la sédation, car c’est souvent une source d’angoisse. Cette réunion peut se faire par téléconférence ou vidéoconférence.La procédure collégiale a pour objectifs de : La procédure collégiale évalue les critères ci-dessus et n’a pas à porter de jugement de valeur sur la demande du patient. À l’issue de la procédure collégiale, le médecin prenant en charge le patient prend seul la décision de réaliser ou non la SPCMD et en inscrit les motifs dans le dossier du patient, ainsi que l’ensemble de la procédure. Refus de sédation avec intention ou geste létal. Conseil d’Etat, 3 mars 2017, n° 403944 (Fin de vie, Question prioritaire de constitutionnalité (QPC), Sédation profonde et continue jusqu’au décès, Procédure collégiale, Renvoi, Conseil constitutionnel) La sédation profonde et continue associée à une analgésie prévue au présent article est mise en œuvre selon la procédure collégiale définie par voie réglementaire qui permet à l’équipe soignante de vérifier préalablement que les conditions d’application prévues aux alinéas précédents sont remplies. «Le recours, à la demande du patient, à une sédation profonde et continue telle que définie au premier alinéa, ou son refus, est motivé. Antalgie des douleurs rebelles et pratiques sédatives chez l'adulte : prise en charge médicamenteuse en situations palliatives jusqu’en fin de vie", "Comment mettre en œuvre une sédation profonde et continue maintenue jusqu’au décès ? Dans tous les cas, l’ensemble de la procédure suivie est inscrite au dossier médical du patient et le recours à une sédation profonde et continue … Concernant les proches, tout dépend du patient : que souhaite-t-il leur dire ? Si la situation du patient est conforme aux dispositions de la loi, et à l’issue de la procédure collégiale, le médecin du patient met en place une SPCMD. La sédation profonde et continue associée à une analgésie prévue au présent article est mise en œuvre selon la procédure collégiale définie par voie réglementaire qui permet à l'équipe soignante de vérifier préalablement que les conditions d'application prévues aux alinéas précédents sont remplies ». « Le recours à une sédation profonde et continue, ainsi définie, doit, en l'absence de volonté contraire exprimée par le patient dans ses directives anticipées, être décidé dans le cadre de la procédure collégiale prévue à l'article R. 4127-37-2. Vous êtes médecin et l’un de vos patients, gravement malade et en fin de vie, souhaite être sédaté jusqu’à son décès ? https://doi.org/10.1016/j.npg.2020.10.003. Les soignants aussi doivent prendre soin d’eux : faire partie d’une équipe de soins qui réalise une SPCMD peut être difficile à supporter. Décret n° 2016-1066 du 3 août 2016 modifiant le code de déontologie médicale et relatif aux procédures collégiales et au recours à la sédation profonde et continue jusqu'au décès prévus par la loi n° 2016-87 du 2 février 2016 créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie La loi du 2 février 2016 a créé de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie. Si, en tant que médecin, vous êtes confronté à l’une de ces situations, les étapes suivantes sont nécessaires pour respecter la volonté du malade d’une part, et la loi d’autre part : La procédure collégiale implique l’ensemble des professionnels qui interviennent dans la prise en charge du patient et dans la mise en œuvre de la SPCMD. Cette fiche outil détaille les prises en charge médicamenteuses pour les sédations proportionnées et les sédations profondes et continues maintenues jusqu’au décès. By continuing you agree to the use of cookies. Dans les faits, ce dernier demandera toujours l’avis d’un confrère indépendant. Chez un patient qui ne peut pas exprimer sa volonté, si l'arrêt d’un traitement de maintien en vie pour éviter une obstination déraisonnable a été décidé à l’issue de la procédure collégiale, il est nécessaire de consulter ses directives anticipées. La sédation profonde et continue modifie-elle les repères actuels de la loi ? L’organisation rapide d’une procédure collégiale en présence du médecin traitant, des soignants de l’HAD, du médecin coordinateur de l’Ehpad et de la psychologue a permis d’écarter ces deux conditions. Enfin, la sédation profonde et continue maintenue jusqu’au décès (SPCMJD) est la seule situation qui relève de la loi Claeys Leonetti du 2 février 2016. La loi demande qu’une procédure collégiale soit instaurée pour pouvoir décider d’une sédation profonde et continue maintenue jusqu’au décès. Selon la loi, la SPCMD peut alors être envisagée : La SPCMD peut également être envisagée chez un patient qui ne peut pas exprimer sa volonté, en cas d'arrêt des traitements de maintien en vie au titre du refus de l'obstination déraisonnable, sauf s’il s’y est opposé dans ses directives anticipées.
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